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Le Bitcoin dépasse 122 000 $ – Un voyage sans limites vers de nouveaux sommets

Si vous aviez demandé à n'importe qui en 2018 ce qui se passerait lorsque le Bitcoin atteindrait 100 000 $, il vous aurait probablement répondu que le monde exploserait ou que nous serions tous en train de siroter des cocktails dans nos penthouses numériques. Spoiler : rien de tout cela ne s'est produit. Ce qui s'est réellement passé est bien plus intéressant, car le monde a continué d'avancer, et le Bitcoin, imperturbable, a enchaîné fluctuations et emballements à parts égales. Si vous souhaitez découvrir l'histoire authentique, il vous faudra aller au-delà des gros titres et vous frayer un chemin à travers le tumulte ambiant, les revirements du sentiment et des mouvements de prix qui feraient vaciller bien des traders d'actions traditionnels. Voici donc la réalité des faits, sans exaltation crypto ni catastrophisme ; simplement la tension lente et singulière de marchés qui font leur œuvre. Décembre 2024 – La barre des 100 000 $ Il y a quelque chose d'amusant dans un chiffre comme 100 000 $. Il est si grand, si manifestement rond, qu'il transforme les adultes en mystiques et en adeptes de mèmes. Ainsi, alors que le Bitcoin se rapprochait peu à peu de ces cinq zéros, le secteur a, comme on pouvait s'y attendre, perdu le fil. Tout à coup, chaque influenceur se prenait pour un oracle, chaque cousin avançait son propre objectif de prix, et l'ensemble ressemblait moins à un marché qu'à une séance de thérapie collective hors de prix. Mais voilà : Bitcoin, lui, n'en avait rien à faire. Il avait passé la majeure partie de 2024 à accumuler du momentum, le halving d'avril resserrant discrètement l'arrivée de nouveaux bitcoins sur le marché, tandis que l'élection américaine offrait le genre de spectacle politique capable d'attirer même les plus fervents partisans de l'or. Trump l'emporte, les marchés réagissent, et soudain chaque présentateur doit apprendre à prononcer Satoshi sans éclater de rire. Puis vient le 5 décembre 2024. Boom. Six chiffres. Les téléphones vibrent, les titres s'emballent, Twitter est en effervescence. Le prix du Bitcoin franchit barre des 100 000 $ et s'aventure jusqu'à 104 000 $, avant que l'euphorie ne retombe. À la veille du Nouvel-An, le marché s'est calmé, juste en dessous des 93 000 $. La vraie surprise ? Le ciel ne s'est pas effondré, et certains sont peut-être devenus riches en une nuit, à moins qu'ils ne l'étaient déjà. Le système a simplement... continué à fonctionner. Regardez ces niveaux de survente. Source : Bitget Début 2025 – Le calme après la tempête Nouvelle année, même Bitcoin. En janvier, l'after-party avait pris une tournure un peu moins glamour. Pensez plutôt à un brunch pour soigner la gueule de bois qu'à une rave party qui dure toute la nuit. Le prix a oscillé entre 95 000 $ et 110 000 $, comme un chat qui ne sait pas trop s'il veut rester à l'intérieur ou sortir. MicroStrategy a tenté de faire sensation avec un achat d'un milliard de dollars, mais, en réalité, le marché est resté largement indifférent. Avoirs en Bitcoin de MicroStrategy au fil du temps. Source : BitBo Le mois de février est arrivé et, sans surprise, les investisseurs se sont souvenus de ce que signifie prendre ses profits. Subitement, les déclarations tonitruantes ont laissé place à une attention accrue portée aux seuils de support. Le prix a fluctué jusqu'à atteindre environ 85 000 $, pour finir le mois à près de 84 000 $, et le camp des "je vous l'avais dit" a eu droit à son quart d'heure de gloire. Mais, nouveau spoiler : le seuil des 80 000 $ a tenu. Et tout le monde a admis qu'il ne s'agissait que d'une correction. Car, au fond, c'est ainsi que fonctionnent les marchés quand chacun a misé gros. Printemps 2025 – Rebond et renouveau Avance rapide jusqu'au printemps, où l'atmosphère s'éclaircit doucement. Avril accomplit sa mission habituelle : il dissipe les tensions du marché, et Bitcoin remonte à 94 000 $. À ce stade, ceux qui restent sont soit des convaincus, soit d'authentiques gestionnaires du risque. L'euphorie est moins forte, les tasses de café se succèdent, et l'idée que le Bitcoin à six chiffres n'a finalement rien de si fou commence à s'installer. Puis mai arrive avec des nouvelles concrètes. Les États-Unis organisent la "Crypto Week" (moins festive qu'il n'y paraît, marquée surtout par des élus peu habitués à prononcer le mot blockchain au micro), mais le marché s'en délecte. Les flux entrants vers les ETF reprennent, et le 22 mai, le Bitcoin atteint sans difficulté un nouveau sommet : 112 500 $. Pas de feux d'artifice, seulement des institutionnels manifestement très satisfaits d'eux-mêmes. Évidemment, juin décide de mettre les nerfs de tous à rude épreuve. Le Bitcoin passe sous la barre des 100 000 $ pendant quelques instants, une manière rapide de vérifier qui suit encore le marché de près. Les acheteurs affluent, et la barre des 107 000 $ est franchie avant même que la plupart ne retrouvent le bouton "Vendre" dans leur application. Source : Raoul Pal Juillet 2025 – En territoire inconnu Si vous êtes arrivé jusqu'en juillet sans quelques cicatrices émotionnelles, félicitations ! Vous êtes soit un robot (et si ce n'est pas le cas, nous vous conseillons de découvrir nos bots Bitget ici), soit vous avez enfin trouvé comment masquer le mot "capitulation" sur Twitter. Ce mois-ci n'est pas simplement arrivé discrètement : il a fait irruption, valise à la main, prêt à déballer une nouvelle série de records, que l'on soit prêt ou non. Actuellement, le marché reste fébrile, mais il fonctionne toujours. Les institutions abordent Bitcoin comme les grandes fortunes abordent leurs résidences secondaires : un actif qui les fait se sentir à la fois avisés et un peu au‑dessus de l'agitation ambiante. Les discussions législatives battent à nouveau leur plein à Washington, mais le nouveau débat porte désormais sur la question de savoir à qui revient le mérite de ne pas l'avoir interdit. Le Congrès traverse laborieusement sa "Crypto Week", comme si la crypto ne squattait pas déjà gratuitement l'esprit du public depuis des années. Pendant ce temps, Wall Street s'est lancé dans une nouvelle chasse au trésor : trouver le prochain angle d'approche des ETF avant la pause estivale. Il existe désormais plus de notes d'analyse institutionnelles sur le Bitcoin qu'il n'y a de Starbucks à Manhattan et, pour la première fois, elles ne se contentent plus de mettre en garde contre une nouvelle tulipomanie. L'action de prix est, à vrai dire, déconcertante. Bitcoin franchit tout juste les 122 000 $ en ce 14 juillet, comme s'il s'agissait d'une simple formalité pour atteindre un nouveau sommet historique. Le discours n'est plus" survivra-t-il ?", mais "où cela s'arrêtera-t-il ?". Les réseaux sociaux oscillent entre triomphalisme et angoisse existentielle, se demandant s'il s'agit d'une nouvelle norme ou simplement du prélude à une correction spectaculaire. Source : Reddit Et puis, il y a ceux qui ne font jamais vraiment confiance à ce qui semble trop beau pour être vrai. Ils scrutent les graphiques, s'attendant à tout moment à une chute de 40%, car, soyons honnêtes, l'histoire les a conditionnés à se préparer au choc. Pourtant, les vendeurs sont désormais surpassés par les adeptes du "buy the dip", dont bon nombre appartiennent à des desks institutionnels plutôt qu'à des amateurs opérant depuis la cave de leurs parents. L'ambiance est tendue, mais nullement naïve. La plupart ne jouent plus leur chemise, mais beaucoup sont prêts à accompagner la prochaine hausse, un doigt posé sur le bouton d'éjection. Juillet 2025 ne donne ni l'impression d'une bulle, ni celle d'un sommet démesuré. C'est plutôt l'industrie qui renoue avec une démonstration de force, après s'être aguerrie, histoire de captiver à nouveau tout l'établissement financier. Au passage, cette séquence survient juste avant la publication des données sur l'inflation aux États-Unis. Prix mensuel moyen du Bitcoin depuis les 100 000 $ Mois Prix moyen Décembre 2024 ~100 238 $ Janvier 2025 ~101 813 $ Février 2025 ~97 196 $ Mars 2025 ~86 964 $ Avril 2025 ~87 912 $ Mai 2025 ~104 798 $ Juin 2025 ~107 002 $ Mi-juillet 2025 ~113 013 $ Sources : Bitget Academy, CoinMarketCap Nous y voilà : cela fait maintenant plus de six mois que Bitcoin évolue au-dessus des 100 000 $, et, contre toute attente, il tient bon. Il y a eu de nombreux soubresauts, quelques frayeurs et au moins trois mèmes "is this the top?" par semaine. Mais le plus important n'est pas l'action de prix. C'est le fait que le Bitcoin soit désormais en toile de fond de l'ensemble du système financier mondial. Pour nous tous, c'est la raison de vérifier le cours à deux heures du matin. "Au cas où". Inscrivez-vous sur Bitget pour trader le Bitcoin et d'autres actifs numériques ! Avertissement : Les opinions exprimées dans cet article le sont à titre informatif uniquement. Cet article ne constitue pas une recommandation des produits et services présentés, ni un conseil en matière d'investissement, de finance ou de trading. Il convient de consulter des professionnels qualifiés avant de prendre toute décision financière.

Polymarket : la plateforme de paris crypto qui prédit l'avenir (parfois)

Et si vous pouviez transformer vos opinions concernant les événements du monde en argent réel ? Bienvenue sur Polymarket, une plateforme de prédiction alimentée par la blockchain où les utilisateurs parient sur tout : des élections aux histoires de célébrités, en passant par les prévisions économiques et les affaires judiciaires. Bénéficiant du soutien de la crypto et alimenté par l'intelligence collective, Polymarket promet un aperçu du futur ou, du moins, de celui auquel croit l'Internet. Dans cet article, nous allons étudier comment Polymarket gagne de l'argent, son fonctionnement, son ascension controversée sous la houlette de son fondateur Shayne Coplan, et comment Donald Trump est devenu le sujet le plus en vue de la plateforme. Qu'est-ce que Polymarket ? Polymarket est un marché de prédiction décentralisé qui permet aux utilisateurs de parier sur des résultats du monde réel en utilisant des cryptomonnaies. Imaginez une plateforme de paris croisée avec un fil d'actualités, le tout alimenté par la blockchain Polygon et géré par des contrats intelligents. Les utilisateurs peuvent parier sur des questions de type oui ou non, comme "Donald Trump remportera-t-il l'élection présidentielle américaine de 2024 ? ou "Apple sortira-t-il un iPhone pliable d'ici 2026 ?". Chaque marché a un prix par part compris entre 0 et 1 $, qui reflète la confiance des investisseurs dans ce résultat. Si vous achetez du Oui à 0,40 $ et que l'événement se produit, vous recevrez 1 $. Dans le cas contraire, vous perdrez votre mise. Source : Polymarket Ce qui distingue Polymarket, c'est son utilisation de l'infrastructure blockchain et des stablecoins comme l'USDC pour créer des marchés transparents et infalsifiables. Ni bookmaker, ni avantage pour la plateforme. Comment fonctionne Polymarket ? Polymarket est avant tout une plateforme de trading axée sur les probabilités. Vous connectez un portefeuille crypto, vous l'approvisionnez en USDC puis commencez à acheter ou à vendre des parts liées à des événements futurs. Il ne s'agit pas de points fantaisie ou d'argent fictif ; de véritables cryptos sont en jeu. Les marchés sont réglés par des oracles (systèmes automatisés ou sources fiables telles que des organes de presse) qui déterminent l'issue d'un événement. L'ensemble du processus fonctionne sur des contrats intelligents, ce qui signifie que les trades, les paiements ainsi que l'enregistrement des données sont tous automatisés et vérifiables publiquement sur la blockchain. Par exemple : ● Une part de Oui dont le prix est de 0,65 $ implique une probabilité de 65% que l'événement se produise. ● Si vous n'êtes pas d'accord, vous pouvez acheter du Non à 0,35 $. ● À l'issue de l'événement, les gagnants recevront 1 $ par part correcte. Les perdants recevront 0 $. Ce système permet d'établir des prédictions en temps réel, alimentées par les participants, qui s'adaptent aux dernières nouvelles, aux rumeurs et à l'évolution des sentiments, parfois plus rapidement que les sondages ou les experts. Comment Polymarket génère-t-il de l'argent ? Polymarket prélève des frais de 2% sur les gains nets, ce qui signifie que si vous misez 100 $ et gagnez 200 $, vous gardez 198 $. Les perdants ne paient rien de plus que leur mise initiale. Il s'agit d'un modèle simple qui s'adapte très bien aux événements de grande envergure. Les autres sources de revenus sont les suivantes : ● Frais de création de marché : les utilisateurs doivent payer pour lancer de nouveaux marchés afin de filtrer les spams et permettre de maintenir une certaine qualité. ● Écarts de liquidité : les différences de prix entre les ordres d'achat/de vente permettent aux market makers, et parfois à la plateforme, de générer indirectement des revenus. ● Analyse des données : avec des millions de prédictions générées par les utilisateurs, les données de Polymarket sont une mine d'or pour les traders, les chercheurs et les journalistes qui suivent le sentiment du grand public. En résumé : Polymarket gagne lorsque les utilisateurs sont actifs, et non lorsqu'ils perdent. Le visionnaire (et controversé) Shayne Coplan Au cœur de l'ascension de Polymarket se trouve Shayne Coplan, l'énigmatique fondateur de la plateforme. Exclu de l'université de New York et adepte précoce de l'Ethereum, Coplan a lancé Polymarket en 2020 avec l'idée que les marchés de prédiction pouvaient éclipser les sondages et les experts. Soutenu par des investisseurs tels que Founders Fund et Vitalik Buterin, Coplan a fait de Polymarket un phénomène crypto. Mais le succès s'accompagne d'une surveillance accrue. En 2022, la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) américaine a infligé une amende de 1,4 million de dollars à Polymarket pour avoir proposé des options binaires non enregistrées. La plateforme a accepté de bloquer les utilisateurs américains, mais des questions subsistent quant à l'application de la loi. Fin 2024, juste après l'élection présidentielle américaine, des agents du FBI ont perquisitionné l'appartement de Coplan dans le cadre d'une enquête fédérale en cours. Bien qu'il n'ait pas été arrêté, cette décision est le signe d'une pression juridique croissante sur les marchés de prédiction et renforce le mythe de Coplan comme fondateur rebelle opérant dans une zone grise juridique. Trump et des paris à un milliard de dollars S'il est une personnalité qui caractérise la montée en puissance de Polymarket, c'est bien Donald J. Trump. La plateforme a vu sa popularité exploser lors de l'élection américaine de 2024, les utilisateurs ayant parié plus d'un milliard de dollars sur la reconquête du pouvoir par Trump. Les marchés lui ont souvent donné plus de chances de gagner que les principaux sondages, conduisant de nombreuses personnes à se demander ce que Polymarket pouvait voir de plus que les autres. Source : Prévisions électorales 2024 de Polymarket Au plus fort de la vague, quatre "baleines Trump" anonymes ont parié collectivement plus de 40 millions de dollars sur sa victoire. Les rumeurs ont alors proliféré : s'agissait-il d'une information privilégiée ? D'une simple conviction ? Quoi qu'il en soit, Polymarket est devenu la source de référence pour tous ceux qui souhaitaient suivre les élections en temps réel et sous un angle financier. La suite ? Trump a gagné et ces traders aussi. Cela, les autorités de régulation l'ont bien remarqué. La taille de ces marchés, combinée aux soupçons selon lesquels les résidents américains accédaient encore au site via des VPN, a suscité un regain d'attention de la part des autorités judiciaires. Certains ont accusé la plateforme de politisation, mais Coplan a affirmé que c'était simplement le marché qui s'exprimait. Au-delà des élections, les utilisateurs de Polymarket ont parié sur : ● Les poursuites judiciaires à l'encontre de Trump ● Ses déclarations sur les réseaux sociaux ● Sa participation aux débats ou sa condamnation. Ces marchés centrés sur Trump ont été de véritables mines d'or en termes de volume et de controverse, et ils ont fermement positionné Polymarket en tant que baromètre culturel, que les régulateurs le veuillent ou non. Pourquoi c'est important (et ce qui va suivre) Plus qu'un simple casino crypto, Polymarket permet de voir comment les gens imaginent l'évolution du monde. Qu'il s'agisse de prévisions économiques ou de potins, les marchés reflètent l'intelligence collective – ou le parti pris – des participants. Mais la grande question demeure : est-ce légal ? Dans de nombreuses juridictions, les marchés de prédiction en argent réel se situent entre les produits financiers dérivés et les jeux d'argent. Alors que Polymarket applique des géo-blocages et prétend se conformer aux lois locales, son avenir pourrait dépendre de la manière dont les régulateurs le considèrent : comme un outil de prévision, ou comme une menace pour les processus démocratiques. Toujours est-il que les utilisateurs de cryptomonnaies, les amateurs de données et ceux qui aiment prendre des risques trouveront en Polymarket l'endroit le plus excitant pour parier sur les événements à venir. N'oubliez pas que Polymarket ne prétend pas connaître l'avenir, mais affiche ce qu'Internet pense qu'il va se passer. La question de savoir s'il s'agit d'un coup de génie ou d'une folie dépend de votre vision des marchés, des mèmes et de l'argent. Mais une chose est sûre : on ne s'ennuie jamais. Avertissement : Les opinions exprimées dans cet article le sont à titre informatif uniquement. Cet article ne constitue pas une recommandation des produits et services présentés, ni un conseil en matière d'investissement, de finance ou de trading. Il convient de consulter des professionnels qualifiés avant de prendre toute décision financière.

Qu'est-ce que l'interopérabilité ?

Par définition, l'interopérabilité des blockchains fait référence à l'interaction entre deux ou plusieurs blockchains. Pour simplifier, on peut dire que c'est le mécanisme de communication entre deux ou plusieurs blockchains. D'un point de vue technique, l'interopérabilité des blockchains fait référence à la capacité d'accéder à des informations et de les partager entre différentes blockchains ou réseaux blockchain. De nombreux projets de blockchain visent à implémenter l'interopérabilité afin de rationaliser leurs processus et de renforcer la transparence. Grâce à cela, le taux de communication de leur blockchain augmentera également. Dans cet article, nous allons explorer tout ce qui concerne l'interopérabilité des blockchains. C'est parti ! Définition de l'interopérabilité La technologie blockchain offre des résultats prometteurs, mais franchir les obstacles à son adoption généralisée reste un défi, la technologie n'ayant pas encore atteint la maturité nécessaire pour les entreprises. En outre, de nombreuses solutions existantes au sein du secteur logistique utilisent la blockchain pour des cas d'utilisation relativement simples. Cependant, il existe de nombreuses opportunités inexploitées au sein et en marge de la logistique. D'autres secteurs où la blockchain pourrait se révéler pertinente sont la finance, la sécurité alimentaire et l'assurance, entre autres. Par conséquent, la communication inter-blockchains est devenue un élément crucial pour garantir que les différentes parties prenantes du secteur logistique (par exemple) soient moins dépendantes de technologies spécifiques. En résumé, cela souligne la nécessité de relever le défi de l'interopérabilité – une caractéristique qui garantit aux utilisateurs que ce qu'ils perçoivent est cohérent à la fois dans des systèmes individuels et dans des systèmes multiples. Pour simplifier, l'interopérabilité implique (a) la capacité des systèmes informatiques à échanger et à utiliser des informations et (b) la capacité à transférer un bien entre deux ou plusieurs systèmes tout en maintenant la cohérence en termes de statut et d'unicité. C'est cette dernière partie qui rend le concept complexe dans le cadre de la blockchain. Idéalement, l'interopérabilité de la blockchain devrait permettre le partage des connaissances sans transmettre de copies de données ni compromettre l'équité des ordres de transaction et l'accessibilité des données. En outre, les règles communes devraient être normalisées de manière à ce que le respect de ces règles ne soit plus un problème. Types d'interopérabilité L'interopérabilité entre les blockchains se présente sous deux types, chacun ayant des considérations différentes de celles généralement prises en compte dans les systèmes traditionnels non distribués. Les deux types d'interopérabilité de la blockchain sont : - Échange d'actifs numériques : il s'agit de la capacité de transférer et d'échanger des actifs entre différentes blockchains sans dépendre d'intermédiaires de confiance tels que des plateformes d'échange centralisées. Un exemple serait de rendre Bitcoin utilisable dans des applications décentralisées (DApps ) conçues sur Ethereum . - Échange de données arbitraires : il s'agit de la capacité à effectuer des actions sur une blockchain qui ont une incidence sur une autre blockchain. Les données tracées ne sont pas nécessairement un actif de valeur, mais peuvent représenter un événement. Cela permet également de créer des versions synthétiques d'actifs sur une blockchain provenant d'une autre blockchain, permettant l'utilisation de cet actif dans une partie différente du mécanisme opérationnel de l'espace de trading. Comme la plupart des blockchains sont des systèmes passifs qui ne peuvent pas produire de signature vérifiable par d'autres blockchains, l'échange de données arbitraires est la forme la plus difficile d'interopérabilité. Cependant, les cas d'utilisation rendus possibles par l'échange de données arbitraires pourraient être plus avancés que ce qu'offre l'échange d'actifs numériques. L'interopérabilité de la blockchain n'est pas une règle fixe. Elle englobe une série de techniques qui permettent à différentes blockchains de communiquer, de transférer des actifs numériques et des données, afin de favoriser une meilleure collaboration. Les ponts inter-chaînes décentralisés facilitent le transfert de données et d'actifs entre différentes blockchains comme Ethereum, Bitcoin, EOS, BNB Smart Chain, Litecoin, et d'autres. Actuellement, les principaux cas d'utilisation de l'interopérabilité sont les suivants : 1) transférer la liquidité d'une cryptomonnaie spécifique d'une blockchain à une autre ;2) permettre aux utilisateurs de trader un actif d'une blockchain contre un autre actif d'une blockchain différente ; et 3) permettre aux utilisateurs d'emprunter des actifs sur une blockchain en utilisant des tokens ou des NFT comme collatéral sur une autre blockchain. Chaque technique de liaison implique ses propres arbitrages en termes de convivialité, de rapidité, de sécurité et de confiance perçue. Étant donné que chaque blockchain fonctionne selon ses propres règles, les ponts font office de zones neutres où les utilisateurs peuvent passer d'un système à l'autre. L'expérience utilisateur s'en trouve considérablement améliorée. Toutefois, ces compromis peuvent ne pas être aisément compréhensibles pour les utilisateurs finaux. En outre, les risques associés à chaque technique de pont sont susceptibles de s'accumuler lorsqu'un actif traverse plusieurs ponts avant d'atteindre l'utilisateur final. Principaux usages et avantages de l'interopérabilité de la blockchain Des services Web3 personnalisables : la capacité des protocoles et des applications blockchain à mélanger et à assortir différentes "pièces de Lego" est essentielle pour créer des instruments et des plateformes Web3 entièrement nouveaux, ce qui n'est pas possible avec les anciennes activités et les modèles commerciaux de l'ère Web2. De nombreux experts affirment que des contrats intelligents interopérables pourraient dynamiser des secteurs tels que la santé, le droit ou l'immobilier, en permettant par exemple à des informations commerciales importantes d'être envoyées et renvoyées entre des réseaux privés et des réseaux publics d'une manière personnalisable et contrôlable. L'interopérabilité des blockchains pourrait à terme permettre des transactions et des systèmes de portefeuilles multi-tokens, rationalisant ainsi l'expérience des utilisateurs de cryptomonnaies. Un écosystème plus décentralisé : si la mise en place d'une décentralisation totale au sein de réseaux blockchain individuels reste une priorité pour de nombreux projets, l'établissement d'une interopérabilité de réseau entre plusieurs blockchains représente une concrétisation plus poussée de la promesse de décentralisation de la technologie blockchain. Au lieu de s'appuyer sur une blockchain unique comme Ethereum pour traiter les transactions de nombreuses applications décentralisées , il pourrait y avoir à terme différentes blockchains spécifiques à une application et communiquant par l'intermédiaire d'un centre décentralisé. Amélioration des collaborations intersectorielles : bien que la technologie blockchain puisse se prévaloir d'un large éventail de cas d'utilisation spécifiques au secteur, ses principaux avantages tournent autour de la transparence et de la vérifiabilité des données, de l'exécution de contrats intelligents et d'un consensus décentralisé. Lorsque les blockchains utilisées par différentes organisations et industries peuvent interagir, des marchés indépendants et des applications commerciales autrefois considérées comme distinctes peuvent plus facilement échanger des données et de la valeur. Cela signifie donc que des organisations et des communautés qui n'interagissent généralement pas peuvent partager des informations, tirer parti de leurs points forts respectifs et favoriser l'innovation de manière plus harmonieuse. Voici d'autres usages et avantages importants de l'interopérabilité de la blockchain pour les transactions. Accroître le succès de la technologie blockchain La technologie blockchain fonctionne selon des principes de partage et d'intégration. Cela est facilité par l'interopérabilité, qui renforce ainsi la puissance de la technologie blockchain. Ce qui, à son tour, encourage davantage les transactions blockchain. Accroître les chances de réussite des nouveaux projets L'interopérabilité de la blockchain peut contribuer à augmenter les taux d'adoption et de réussite des projets existants et émergents dans divers domaines. Cela est particulièrement important pour les projets où la chaîne de valeur est cruciale, tels que les soins médicaux, la finance, le commerce, le transport aérien, etc. Faciliter les transactions inter-chaînes L'interopérabilité simplifie le processus des transactions inter-chaînes en permettant aux blockchains d'échanger des données entre elles. Améliorer les transactions multi-tokens L'interopérabilité de la blockchain améliore également l'efficacité des opérations transactionnelles multi-tokens. Garantir le respect de la vie privée et la sécurité L'interopérabilité des blockchains est un processus sûr et sécurisé, les risques d'activités frauduleuses étant minimes. Si l'interopérabilité est essentielle, elle présente certains inconvénients qu'il est nécessaire de corriger afin de rendre la blockchain plus attractive pour ses utilisateurs. Inconvénients de l'interopérabilité de la blockchain Malgré ses avantages, rendre les blockchains interopérables pose des défis : La blockchain n'a pas de flux inversé Une blockchain enregistrée sur un réseau ne peut pas revenir à son emplacement d'origine. Il est donc essentiel de valider les données avant de soumettre un nœud de départ. Incompatibilité entre différents réseaux Actuellement, l'interopérabilité de la blockchain fonctionne entre différentes blockchains au sein d'un même réseau. Par exemple, Ethereum et Ripple ne peuvent pas échanger de données entre eux. Cet inconvénient doit être immédiatement traité pour garantir un avenir prometteur à l'interopérabilité globale de la blockchain. Fonctionnalités restreintes Le processus d'interopérabilité de la blockchain est intrinsèquement restrictif. Bien que cela garantisse la sécurité des données pendant le transfert, cette fonctionnalité peut entraîner une certaine complexité et des difficultés pour les utilisateurs. Principes de fonctionnement de l'interopérabilité de la blockchain La plupart des blockchains existantes de Layer 1 ne disposent pas de fonctionnalités intégrées permettant l'interopérabilité inter-chaînes . Cependant, divers outils disponibles aujourd'hui améliorent progressivement le niveau d'interopérabilité entre les réseaux blockchain : Les sidechains, un type de plateforme de Layer 2 , sont des réseaux de blockchain distincts compatibles avec une seule blockchain principale (mainchain ). Chaque sidechain possède son propre mécanisme de consensus , ses propres paramètres de sécurité et ses propres tokens. Ces sidechains servent des cas d'utilisation particuliers et sont distribuées pour améliorer l'efficacité de traitement et la souveraineté de l'ensemble de l'écosystème. Des projets crypto notables tels que Polkadot et Cosmos sont des solutions complètes d'infrastructure inter-chaînes conçues pour établir un "réseau de réseaux" interopérable. Oracles : dans le contexte de la technologie blockchain, les oracles comblent le fossé de l'information entre les environnements on-chain et off-chain. Les services d'oracle décentralisés tels que Chainlink et API3 jouent un rôle crucial dans la transmission de données off-chain aux contrats intelligents basés sur la blockchain et contribuent à l'interopérabilité de la blockchain en garantissant que les différents écosystèmes se réfèrent à une source de vérité commune. Ponts et swaps : ils permettent à un actif numérique appartenant à une partie d'être bloqué sur une blockchain, tandis qu'un actif identique est "frappé" sur une autre et envoyé à une adresse appartenant au propriétaire initial. En revanche, les swaps atomiques permettent aux utilisateurs d'échanger des tokens provenant de différents réseaux de blockchain de manière décentralisée. Ces deux processus sont automatiquement activés par des contrats intelligents et jouent un rôle central dans la facilitation des transferts de valeur inter-chaînes en toute transparence. Interopérabilité et avenir de la blockchain Dans le cadre de la technologie blockchain, l'interopérabilité permet de résoudre les difficultés liées à l'interaction des actifs et des données entre plusieurs blockchains. Si l'échange de données et de valeurs entre deux parties est devenu simple au sein d'une même plateforme blockchain (par exemple, Bitcoin, Litecoin ou Ethereum), cette simplicité ne s'applique pas aux scénarios dans lesquels différentes parties utilisent des plateformes blockchain distinctes. Étant donné que des entreprises partout dans le monde utilisent la technologie blockchain au sein d'une gamme de plus en plus diversifiée de réseaux blockchain, le processus de transfert numérique s'est complexifié. L'interopérabilité devrait permettre d'atténuer ces difficultés et de simplifier les transactions inter-chaînes pour les parties concernées. Alors, quels sont les projets qui représentent le meilleur espoir d'un avenir interopérable et multi-chaînes ? Polkadot est l'un des projets les plus attendus dans le domaine de la blockchain. Fondé par Gavin Wood, cofondateur d'Ethereum avec Vitalik Buterin, Polkadot s'efforce de remédier aux principales faiblesses de son prédécesseur. D'une part, il utilise la blockchain principale du système, appelée "relay chain", qui connecte et gère diverses blockchains auxiliaires spécifiques à une application, appelées parachains , permettant une communication et des transactions inter-chaînes. Les parachains génèrent des blocs pour les validateurs de transaction sur la relay chain, ces blocs étant ensuite ajoutés à la blockchain finale, ce qui garantit une sécurité satisfaisante. En outre, différentes parachains peuvent exécuter des transactions en parallèle sans interférence, ce qui améliore l'évolutivité de Polkadot. Bien que les détails spécifiques des parachains n'aient pas encore été divulgués, leur configuration pour l'écosystème sera prochainement établie. Le projet Avalanche, quant à lui, a pour objectif de créer un système interopérable qui fasse le lien entre toutes les blockchains. Selon John Wu, président d'Ava Labs, l'entité à l'origine de la blockchain Avalanche, le projet ne se considère pas comme une alternative concurrente à Ethereum. Au contraire, il se positionne comme une option compatible, permettant aux utilisateurs de transférer des actifs de manière transparente entre les deux plateformes. En outre, les utilisateurs peuvent effectuer des tests bêta sur Avalanche de manière économique avant de passer à l'échelle supérieure par le biais d'Ethereum. M. Wu a récemment déclaré au site d'information en ligne sur les actifs numériques Blockworks : "Un grand nombre de ces plateformes de contrats intelligents de nouvelle génération devraient commencer à envisager les choses sous cet angle. Nous devrions nous efforcer de favoriser l'interopérabilité, d'améliorer les performances et de permettre aux développeurs d'autres secteurs de contribuer à la croissance de ce marché". Beaucoup d'autres projets de blockchain privilégient également la mise en place d'une interopérabilité et méritent l'attention. Cosmos, par exemple, se distingue dans ce domaine, avec des blockchains comme Terra et BNB Smart Chain (BSC) opérant au sein de son écosystème. Polygon s'efforce d'établir des connexions entre toutes les blockchains compatibles avec Ethereum, tandis que Solana utilise son protocole d'interopérabilité Wormhole pour faciliter les interactions entre les écosystèmes Solana, Terra, Ethereum et BNB Smart Chain. 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