Javier Milei tiré d’affaire dans le scandale Libra en Argentine ? Le Bureau Anti-corruption donne son avis

Le Bureau Anti-corruption d’Argentine disculpe Javier Milei dans l’affaire Libra

Dans une publication du 5 juin, Alejandro Erasmo Guillermo Melik, le responsable du Bureau Anti-corruption, a disculpé Javier Milei dans l’affaire du memecoin Libra.

Pour comprendre de quoi il en retourne, il faut revenir dans la nuit du 14 au 15 février dernier, quand le président argentin publie un tweet pour faire la promotion d’un memecoin nommé Libra, avant de supprimer son message face aux accusations d’arnaque. En effet, le token a vu son prix chuter de 90 % dans les heures qui ont suivi et il a alors été question de savoir quel était le niveau d’implication de l’homme politique dans cette affaire.

Rapidement, un nom est sorti du lot : Hayden Davis. Déjà impliqué dans d’autres memecoins dont le MELANIA ou encore le WOLF, un token ayant déjà été accusé de rug pull, l’avocat argentin Gregorio Dalbón a sollicité Interpol en mars dernier pour émettre une notice rouge à l’encontre de l’intéressé.

À ce jour, la section des notices rouges du site Web d’Interpol ne renvoie aucun résultat au nom d’Hayden Davis, et s’il cela semble indiquer qu’une telle mesure n’a pas encore été concrétisée. Précisons également que certaines notices rouges ne sont pas partagées publiquement.

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Concernant Javier Milei, une enquête a été ouverte. Le président argentin a d’ailleurs lui-même saisi le Bureau Anti-corruption afin d’identifier une éventuelle « conduite inappropriée de la part d’un membre du Gouvernement national, y compris du Président lui-même ».

Le mois dernier, Javier Milei a aussi signé un décret pour fermer la « Task Force Libra », au motif que celle-ci avait « rempli sa tâche ». Il s’agissait là d’une unité d’enquête créée en parallèle pour identifier les acteurs impliqués dans cette affaire et leur rôle.

C’est donc dans ce contexte qu’intervient l’annonce d’Alejandro Melik, pour qui Javier Milei a agi de son propre et non sous la casquette d’homme politique lors de la publication de son tweet :

En bref, ce post, sans lien avec des actes administratifs, sans allocation de ressources publiques, ni soutien institutionnel, doit être interprété comme un acte de communication individuelle ou privée qui n’a généré aucune orientation officielle de politique publique d’aucune sorte.

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Malgré cette annonce, précisons que cela ne blanchit toutefois pas totalement Javier Milei. Ici, le Bureau Anti-corruption l’a relaxé sur l’aspect déontologique, sans pour autant fermer la porte à d’autres procédures judiciaires. Au cours des prochains mois, nous pourrions donc encore entendre parler de cette fameuse affaire LIBRA.

Source : Bureau Anti-corruption